Signature du protocole d'hébergement d'urgence des femmes victimes de violences au CH d'Ambert

Mis à jour le 06/12/2021

Signature du protocole d'hébergement d'urgence au centre hospitalier d'Ambert des femmes victimes de violences conjugales.

Lundi 29 novembre, au centre hospitalier d’Ambert, Nicolas LAFON, sous-préfet d’Ambert, Isabelle VALLEE, vice-président du Conseil départemental en charge de l’habitat et du logement, Daniel FORESTIER, président de la communauté de communes Ambert Livradois Forez, Patrice BEAUVAIS, directeur du centre hospitalier d’Ambert, et Michèle HUFNAGEL, président de l’association AVEC 63, en présence du capitaine Jean-Michel Tourlonnias, commandant en second de la compagnie de gendarmerie d’Ambert, ont signé le protocole d’hébergement d’urgence au centre hospitalier d’Ambert des femmes victimes de violences conjugales.

Ce protocole, élaboré grâce au réseau de protection de femmes victimes de violences (REPROF) de l’arrondissement d’Ambert – organe structuré au sein de chaque arrondissement du Puy-de-Dôme réunissant tous les acteurs institutionnels et associatifs qui interviennent pour agir contre les violences faites aux femmes notamment au sein du couple – vise à mettre en œuvre une prise en charge simple et efficiente des femmes victimes de violences dont la situation nécessite un hébergement d’urgence au centre hospitalier d’Ambert (soir, nuit, week-end et jours fériés).

Ce protocole précise notamment le déroulé du parcours de prise en charge des victimes en veillant à :

  • privilégier la sécurité de la victime et autant que possible la réduction des déplacements ;
  • faciliter les constats qui pourront servir de preuves judiciaires dès l’intervention des professionnels compétents ;
  • organiser le suivi médical, social et psychologique des femmes victimes de violences et de leurs enfants, le cas échéant.

Le centre hospitalier d'Ambert s'engage à organiser la prise en charge des victimes et à favoriser la fluidité des dispositions d'accompagnement social et/ou psychologique si nécessaire. De plus, il organisera des sessions de formation à destination des professionnels de santé et administratifs du centre hospitalier.

Dès lors qu'une victime est prise en charge par le centre hospitalier, la personne administratrice de garde prendra contact avec la Gendarmerie nationale, qui se rendra sur place pour entamer la procédure judiciaire.

Pour permettre la sortie de la victime du centre hospitalier, le REPROF s'engage à examiner tous les types d'hébergement possibles hébergement dans le réseau personnel, hébergement d'urgence des victimes de violences conjugales (au sein de la communauté de communes Ambert Livradois Forez, dans le département ou même en dehors) – mais aussi à prendre en charge la gestion de l'accompagnement social, médical et psychologique de la victime.

Une réunion sous la coordination du préfet aura lieu une fois par an pour évaluer ce protocole afin de le modifier si nécessaire.