Le très haut débit
Le gouvernement a publié le 27 novembre 2006 son plan d'action du très haut débit. Ce plan affiche un objectif de 4 millions d'abonnées au très haut débit en 2012.
Il n'existe toutefois pas de définition type du "très haut débit"; elle est évolutive et relative.
Si l'on estime actuellement qu'il s'agit de débit de 100 Mbps pour les particuliers et 1 Gbps pour les entreprises, il faut aussi prendre en compte la symétrie des échanges et la qualité du service (temps de réponse et sécurité du réseau).
Le développement des offres triple play (internet, voix sur IP, vidéo), l'augmentation continue des échanges de fichiers, le développement de la haute définition génèrent des besoins en débit sans cesse croissants. Afin de répondre à ces besoins, la fibre optique reliée directement à l'abonné (FTTH) constitue actuellement la seule technologie fiable et pérenne pour une offre très haut débit.
Certains pays sont déjà très avancés dans ce domaine, comme le Japon et la Corée du Sud. En France, la ville de Pau a lancé une opération pilote en offrant des possibilités de raccordement à 36 000 logements. Clermont-Communauté équipe toutes ses nouvelles zones d'activité avec la fibre optique en desserte de chaque parcelle, leur conférant ainsi une forte attractivité auprès des entreprises.
Toutefois, le coût très élevé de ce déploiement de la fibre optique (1 000 à 2 000 € par foyer) lié principalement au génie civil (tranchées, câblage interne des immeubles) va constituer un frein à sa mise en oeuvre qui devra s'étaler dans le temps. Ainsi toutes les initiatives de nature à réduire les coûts de déploiements contribueront à l'accélération de cette mise en oeuvre ( pré-câblage des logements neufs, pose de fourreaux en attente des les travaux de voirie).