Reprise des examens du permis depuis le 25 mai 2020 dans le Puy-de-Dôme

Mis à jour le 10/06/2020

La préfète Anne-Gaëlle BAUDOUIN-CLERC s’est rendue ce mercredi 10 juin au centre d’examens des permis de conduire de Marmilhat.

Alors que les autos-écoles ont été autorisées à ouvrir dés le 11 mai, les examens des permis moto et poids lourds ont repris depuis le 26 mai, ceux du permis de conduire de catégorie B qui concernent le plus grand nombre de candidats ont repris dans le Puy-de-Dôme dès le 4 juin au lieu du 8 juin, date prévue à l’échelle nationale. Cette reprise anticipée est due à un travail préparatoire important des services de l’État pour mettre en place un protocole sanitaire qui protège tous les intervenants des examens, candidats, inspecteurs, accompagnateurs.

Ce protocole basé sur une recommandation du Haut Conseil de la Santé publique a été adopté à la suite d’une large concertation avec les organisations professionnelles des écoles de conduites et les organisations syndicales des inspecteurs du permis de conduire.

Il impose le respect des gestes barrières avec notamment pour l’examen du permis voiture, le port du masque obligatoire, le port de la visière obligatoire pour l’examinateur, la pose d’un house jetable sur les sièges pour chaque personne dans le véhicule, la désinfectons des points de contact du véhicule entre chaque candidat, etc.

Ces mesures nationales de prévention sanitaire sont portées à la connaissance des candidats, avant le déroulement des examens, et rappelées par voie d’affichage dans les locaux du centre d’examens.
La situation de crise sanitaire a entraîné en France l’annulation de plus de 350 000 examens pratiques du permis de conduire (toutes catégories confondues), dans le Puy-de-Dôme cela représente 3100 annulations. Depuis le 25 mai, on dénombre 1212 examens de permis de conduire passés dans le département.


Premier examen en nombre de candidats (1,9 millions de candidats pour les seules épreuves pratiques en 2018), le permis de conduire constitue un enjeu majeur de sécurité routière. 4% des accidents mortels impliquent des conducteurs sans permis. Il constitue également un outil essentiel pour la mobilité, notamment des jeunes, et pour leur insertion économique et sociale.