Covid-19 : aides de l’État en faveur des associations de lutte contre la pauvreté

Mis à jour le 17/11/2020

Depuis 2019, la stratégie de lutte contre la pauvreté prévoit notamment une thématique sur l’alimentation accessible à tous

Dans le cadre de la crise COVID-19, le secteur de l’aide alimentaire a été fortement touché et a rencontré des difficultés qui se sont traduites par : 

  • l’aggravation de la grande précarité ;
  • l’apparition de nouveaux publics ;
  • la réduction de la capacité des associations à collecter des dons, des denrées et à développer des opérations festives leur apportant des ressources financières.

Des chèques services à destination des plus précaires

Dans l’urgence de la situation durant le premier confinement, le Gouvernement a déployé, au cours du premier semestre 2020, de façon palliative et transitoire, des chèques services au titre de la stratégie pauvreté (87 465 € pour le Puy-de-Dôme), qui ont complété les tickets services de Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (DIHAL) pour les publics sans hébergement (81 200 €).

Une attention particulière dans le Puy-de-Dôme

Dans le Puy-de-Dôme, l’attention des services de l’État s’est portée sur :

  • l’accès des usagers à l’aide alimentaire ;
  • un soutien financier et logistique (fourniture de gel hydro-alcoolique, visières puis masques) pour les associations d’aides ;
  • une coordination visant à mieux identifier les besoins non satisfaits et les publics nouveaux.

Des aides supplémentaires pour faire face à la crise

Face à la crise, le Gouvernement a mis en place un fonds spécifique pour aider les plus précaires. Un 1er plan d’urgence au niveau national a été créé, le Puy-de-Dôme a bénéficié de 60 954 €.

Face à la seconde vague, le Gouvernement a créé un deuxième plan d’urgence de 55 millions d’euros. Il est actuellement mis en œuvre pour apporter un soutien complémentaire aux actions portées par les opérateurs associatifs. 4 347 994 € ont été attribués pour la région Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) dont 303 942 € pour le Puy-de-Dôme afin d’apporter un soutien financier aux associations (le Secours Populaire, les Restos du cœur, la Banque alimentaire et le Secours catholique…)

Ces crédits doivent couvrir en priorité les besoins des territoires pour maintenir l’accès aux biens essentiels des publics précaires dans le contexte de crise (achat de denrées, de produits d’hygiène, fonctionnement…). Ils sont destinés à la fois aux dispositifs d’aide alimentaire généralistes et à la montée en charge des dispositifs visant les personnes sans domicile, sans ressource et sans accès à une prestation alimentaire.